Portrait alumni #23 : Mathilde Ralambomiadana, du droit et de la danse

Interview alumni - Mathilde Ralambomiadana

Mathilde Ralambomiadana a un parcours plutôt danse et littérature, et pourtant, elle s’oriente rapidement vers le droit jusqu’aux portes du métier de Responsable juridique. Mais pleine de rêves, elle a d’autres ambitions pour son futur.

 

Salut Mathilde !  Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Si c’était à refaire, qu’est-ce qui changerait ? 

Hello la Datateam !

À l’école j’étais plutôt bavarde et au premier rang. Dès mon plus jeune âge, j’étais de celles qui aimaient entreprendre : création d’un groupe de chant à l’école primaire, déléguée au collège, puis assistante chorégraphe au lycée…

Passionnée par la littérature, je me suis tout d’abord orientée vers un parcours Littéraire avec une spécialité danse (pour laisser libre cours à ma créativité). J’ai par la suite intégré une licence AES à l’IAE de Nancy afin d’élargir mon domaine de connaissances puis j’ai choisi d’aller sur Paris pour me spécialiser en droit. Après une licence de Droit, j’ai obtenu un Master 1 en Droit des affaires, puis un Master 2 en Droit de la concurrence et des contrats à l’université de Paris-Saclay (année durant laquelle j’ai également passer mon examen d’entrée à l’école d’avocats).

 

Et du coup comment tu es devenu Responsable juridique ?

Pour tout te dire, même après bac+6 il n’est pas forcément évident de choisir son orientation professionnelle. J’ai donc tenté de m’interroger pour savoir quels étaient mes traits de personnalité afin de les confronter à mes compétences et mon ambition. Après réflexion, je me suis rendu compte que l’université et le manque de prise de recul invite très souvent à être pris par l’effet de groupe, de sorte que le métier que l’on pense vouloir exercer n’est pas réellement celui qui nous correspond. Après plusieurs stages dans diverses structures, j’en ai conclu que l’activité réalisée en cabinet d’avocats n’était pas quelque chose qui me correspondait.

J’ai alors choisi de débuter en tant que juriste au sein d’une association départementale des maires et de présidents de communautés de commune, rattachée à l’Association des maires de France.  Satisfaire l’intérêt général en apportant un conseil juridique quotidien aux élus locaux, a été pour moi très porteur. Trois mois après mon arrivée, j’ai été promu Responsable juridique et j’ai structuré tout un service juridique.

Cette expérience m’a énormément appris et m’a fait gagner très vite en compétence, notamment managériale puisque deux juristes étaient sous ma supervision. Après un an et demi au sein de cette association, j’ai choisi de changer de structure et de me diriger vers un public différent. Mon souhait était de revenir à une approche juridique plus axée « business » et non plus « public ». Je me suis alors orientée vers une entreprise en pleine croissance où j’exerce depuis peu, une fonction de Responsable juridique dans le secteur du bâtiment et des énergies renouvelables.

 

Tu travailles sur quel type de projet et avec quel type de client en ce moment ? C’est quoi ton métier concrètement ? 

Une journée type ?

En dehors du petit café pris avec l’ensemble des collaborateurs chaque matin, chaque journée est différente. Une journée type pourrait s’apparenter à une veille juridique quotidienne et à une to do list réalisée afin d’optimiser la gestion des priorités, mais en pratique force est de constater que tout est urgent. Alors, il n’y a pas véritablement de journée type. J’ai la chance d’être sur un poste au sein duquel je suis amenée à avoir une activité diversifiée et très pratique ce qui m’invite à vivre une dynamique différente chaque jour.

En qualité de Responsable juridique, j’assure aujourd’hui un rôle de conseil directement auprès des opérationnels dans un objectif d’anticipation des risques liés à l’entreprise. Actuellement, notre entreprise est en pleine structuration ce qui m’amène à mettre en place un service juridique et à traiter énormément de sujets sur toute branche du droit (droit de la consommation, droit des contrats, droit social, compliance, mise en conformité RGPD…). En parallèle, je suis également en train de me former au métier de DPO afin de bénéficier d’une expertise toute particulière en matière de données personnelles.

 

Et plus tard, tu te vois où ?

Il n’est jamais évident de se projeter dans un avenir lointain mais étant une grande rêveuse, j’ai tout de même plusieurs idées. Pourquoi pas ouvrir un coffee shop à l’étranger et faire déguster de délicieux pancakes à une population heureuse de se satisfaire des choses simples ; ou encore créer une association de danse au sein de laquelle je dispenserai des cours de danse à de jeunes enfants ou de jeunes adultes. Quoi de mieux que de se prendre pour Beyoncé le temps d’une chanson ? Il n’y a pas d’âge pour laisser libre cours à sa personnalité et je pense qu’aujourd’hui on a la chance de pouvoir vivre de plusieurs métiers.  Demain, l’entreprenariat est ce vers quoi je souhaiterais me tourner.

 

Un conseil à donner aux jeunes (et moins jeunes) qui cherchent leur chemin ?

Croyez en vous et foncez ! Réussir c’est d’abord croire en son potentiel et ensuite savoir être à l’écoute de chaque opportunité. Toutes les expériences que vous vivez, font de vous ce que vous serez demain.

 

Pour contacter Mathilde, voici son LinkedIn !