Maxime Bourbon est un entrepreneur plein d’ambitions. Sa principale motivation est de contribuer à rendre le monde meilleur. Pour ça, il est à la tête de différents projets pour mener à bien sa mission.
Vous découvrirez dans ce portrait quel a été son parcours académique, où en est sa carrière professionnelle et enfin, quelles sont ses ambitions pour l’avenir.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur votre parcours académique ? Quel était votre rapport avec les études ? Plutôt major de promo ou bonnet d’âne ?
Je n’ai pas vraiment eu un parcours très académique. Pour commencer, j’ai passé un BTS Communication au sein de l’école ISEG à Paris. Mon souhait a toujours été de travailler dans la publicité. Je rêvais d’accompagner les marques dans leur communication en leur apportant plus de créativité. J’ai donc réalisé ce cursus en alternance dans une agence parisienne. Cette expérience m’a permis d’entrer directement sur le marché du travail alors que je n’avais que 18 ans.
À 22 ans je devenais le directeur général de cette même entreprise qui réalisait 1 millions et demi de chiffre d’affaires ; j’ai donc dû mettre mes études académiques de côté.
Cela ne m’a pas empêché dans les années suivantes de poursuivre mes études à distance et en cours du soir. Mon objectif était de me spécialiser dans le marketing et la communication disruptive.
Plus récemment, j’ai repris un autre master en marketing et entrepreneuriat que j’ai obtenu en 2018. Et ce, tout en dirigeant ma société de conseil.
À l’école, surtout au collège/lycée, j’étais plutôt bonnet d’âne. Je m’ennuyais en cours, je préférais les apprentissages non académiques et m’amuser avec mes amis. J’étais capable d’être plutôt brillant quand j’en avais envie. Mais j’étais si dissipé et en rejet de l’institution que j’avais globalement des notes assez moyennes. En revanche, une fois arrivé dans les études supérieures, j’ai tout obtenu haut la main. J’étais clairement major de promo surtout grâce à mes appétences pour la communication et marketing.
Aujourd’hui, quel est votre métier ?
Aujourd’hui je me lève tous les matins avec l’envie de rendre le monde meilleur. Je n’ai pas toujours été celui-là. Avec le temps et l’expérience, j’ai compris que la vie était fragile et qu’il y avait des priorités. Ça me tenait vraiment à cœur d’utiliser mes compétences à bon escient pour tenter de rendre le monde meilleur, à ma manière.
Pour ça, j’ai différentes activités qui m’aident à atteindre mes objectifs et mes ambitions.
Tout d’abord j’enseigne à l’université et y partage mon savoir et mes compétences. J’essaye de transmettre “l’amour” de mon métier aux jeunes que je rencontre. C’est important pour moi de dire la vérité aux jeunes pour leur faire gagner du temps. On met trop de théorie, de matrices et de choses inutilisables partout selon moi. Finalement il y a des choses plus pragmatiques et basiques qu’il faut savoir faire et je me suis donné pour mission de les transmettre.
La seconde activité est un cabinet de conseil au nom de MBO.
J’accompagne les entreprises dans leur problématique de croissance, soit quand il n’y en a pas assez, soit quand il faut la structurer. J’accompagne donc des entrepreneurs, des créateurs et des dirigeants d’entreprises pour qu’ils réussissent leurs projets. Je suis entouré de 7 consultants spécialisés sur certains métiers. La règle d’or est de n’accompagner que les entreprises aux fortes valeurs éthiques, éco-responsables et sociales ! Au fond, aider les entreprises qui méritent le plus de grandir est important pour moi. Le monde a besoin de tous ces acteurs, engagés, qui veulent aussi changer le monde et le rendre meilleur ; je suis là pour les aider !
La troisième activité est : Remaarkable, une agence de publicité au format assez original. Notre vision est simple, “accompagner les entreprises remarquables à se faire remarquer !”. Un peu comme chez MBO, nous aidons les entreprises les plus méritantes à grandir et à se faire connaître par des leviers créatifs, publicitaires et originaux.
Pour finir, mon dernier bébé : WILL.
C’est une société qui se spécialise dans la distribution alimentaire à destination des particuliers. Notre modèle est basé sur la mise en avant des petits producteurs, 100% français, 100% responsable et le tout, exclusivement en circuit court !
Un des problèmes dans ce monde c’est la nutrition avec les impacts que l’on connaît sur l’écologie, la santé, le partage des ressources etc. Ma conviction est que si l’on veut rendre le monde meilleur, il faut savoir partager davantage nos denrées alimentaires, être plus éco-centré et donc réinventer le modèle de la distribution alimentaire. C’est ce que nous essayons de faire chaque jour en nous levant le matin.
Je ne sais pas si je vais réussir toutes ces ambitions. Ce que je souhaite au fond, c’est de faire ma part de job, un peu comme l’évoque le mouvement du Colibris. Et dans 20 ans, être fier de ce que j’ai laissé derrière moi, pour mes enfants et petits enfants.
À quelle rémunération peuvent s’attendre nos lecteurs en début de carrière ?
J’ai commencé ma carrière je gagnais 1 500€ net mensuel. J’ai très vite augmenté ma rémunération avec du “variable”. Alors si je peux donner un conseil aux jeunes, ne choisissez pas un job sous prétexte que vous allez gagner un peu plus qu’ailleurs sur votre salaire “fixe”. Par contre, travaillez avec votre patron sur la performance de votre job, fixez des objectifs concrets et si vous les atteignez vous obtiendrez des bonus. Ça fait du bien au cerveau et c’est gratifiant personnellement et socialement d’avoir 200/300€ voire plus de variable et parce qu’on a été bon.
Pour continuer avec mon expérience, j’ai très vite gagné autour des 2 000€/2 500€ par mois. J’ai ensuite été débauché par une entreprise à environ 25 ans et j’ai pris la direction du développement d’un groupe. Mon salaire s’est vite envolé jusqu’à mes 30 ans, pouvant aller jusqu’à plus de 10.000€ par mois.
Pourquoi avoir fait ce choix de carrière ? Quelles ont été vos motivations pour y parvenir ?
Au début, mes motivations étaient de rendre ma compagne heureuse et fière de moi. Je voulais nous offrir de belles choses… J’avais envie d’accéder à cette société de consommation sans compter, en me faisant plaisir.
Depuis, j’ai vieilli un peu, j’ai eu un enfant et tout n’est en fait pas une question d’argent. Je souhaite évidemment rendre fière ma famille, mais en partageant désormais humblement mes valeurs et mon savoir faire au plus grand nombre..
Est-ce que vous pouvez nous raconter une journée type dans votre travail ?
Malgré ce rythme assez dense, j’ai quand même deux journées types qui se distinguent.
D’abord, ma journée en tant qu’enseignant. Je me lève très tôt, j’arrive à la fac au moins 30 minutes avant le cours pour brancher mon PC, boire un café, me réveiller pour être à 100% avec mes étudiants. Entre midi et deux j’en profite pour checker mes mails professionnels. À la fin de cette journée, je rentre chez moi car ça me permet de ne pas rentrer très tard, de faire du sport et de m’occuper de ma famille.
Les autres journées, quand je suis dans ma peau d’entrepreneur, j’ai toujours un temps le matin dans lequel je prends connaissance d’un certain nombre de choses : je fais de la veille, je m’intéresse à l’actualité médiatique, je lis mes mails et je structure ma journée. Ensuite, je partage ce “focus” avec mes collaborateurs, je suis là pour répondre à leur question. C’est mon équipe qui est dans l’opérationnel tous les jours et j’essaye de leur donner un cap, une vision et une énergie. J’ai donné vie à ces bébés et je suis là pour les aider à les faire grandir.
Où vous voyez-vous à moyen/long terme ? Quelle(s) évolutions pour votre job, vos missions ? Des projets en cours ?
Pour l’instant, on va continuer comme ça pendant quelque temps. On a encore tout à prouver et on a pas encore atteint des sommets. La vision reste la même en accélérant nos interventions et notre impact pour MBO et Remaarkable au niveau des entreprises.
Côté WILL, on est dans la même logique : faire en sorte que les individus puissent accéder à une offre produit qui n’existe pas sur les marchés. On a mis la barre haute et on est parti pour faire la “guerre” aux grands noms de la distribution. Mon ambition est donc de leur prendre des parts de marché, faire en sorte de devenir un acteur national reconnu et faire partie de l’habitude de consommation des français. On va donc lancer une offre de 12 repas à préparer soi-même dans un panier pour 59€, livraison à domicile gratuite. Il nous reste encore quelques réglages techniques à faire comme notre plateforme en ligne, notre espace logistique…
Pour terminer, avez- vous un conseil ou une anecdote à nous donner ?
Il y a un conseil que je formule souvent et qui me ressemble vraiment : si vous avez quelque chose en tête, faites-le ! Vivez la vie comme vous avez envie, en étant centré sur des belles valeurs et n’ayez pas de regret. Tout est possible quand on se lève le matin avec l’envie de faire ce que l’on aime, ce en quoi l’on croit.