Après avoir eu un parcours scolaire sans encombre, Claire s’est lancée dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Elle est aujourd’hui à la tête d’une start-up, Blockchain Partner, et nous raconte comment elle a réussi dans ce domaine.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur votre parcours académique et votre rapport avec les études ?
J’ai eu un parcours scolaire assez classique. J’ai obtenu un baccalauréat scientifique avec une spécialité mathématiques. Ensuite, j’ai commencé une prépa HEC au lycée du parc à Lyon.
Après cette année de préparation, j’ai intégré l’ESCP Business School et j’ai été diplômée d’un Master en Management en 2015.
Dans l’ensemble, j’ai toujours été bonne élève : j’aimais l’école et j’avais deux années d’avance depuis le cours primaire. Suite à mon master, je sentais que j’étais arrivée au bout de la théorie et que j’avais besoin de “mettre les mains de le cambouis :)”.
Aujourd’hui, vous êtes entrepreneuse et fondatrice de Blockchain Partner. Qu’est-ce que c’est ? Et comment vous en êtes arrivée là ?
Après mon master, et mon stage de fin d’étude, avec 3 copains on a décidé de s’intéresser au monde de l’entrepreneuriat ainsi qu’aux domaines de la cryptomonnaie et de la blockchain. On est passé par de nombreuses étapes.
D’abord, on avait besoin de se créer un réseau, de créer une marque et une stratégie de contenu ainsi qu’un site internet. Ces technologies étaient peu connues en France : tout était à faire, et cela nous a permis d’être rapidement bien référencés. On a ensuite organisé des événements, notamment une grande conférence gratuite en 2016 (la 1ère en France)qui nous a permis de rencontrer beaucoup de personnes dans l’écosystème ainsi que des personnes intéressées par ces technologies. Petit à petit, comme on était les seuls à faire ça en France, les entreprises ont demandé à ce qu’on les forme.
C’est de là qu’est née notre société Blockchain France, en mars 2016. Elle avait pour première vocation d’organiser ces formations et répondre aux besoins de nos clients.
Dans un premier temps on a donc organisé ces formations, puis nous avons créé une offre de consulting (séminaires, ateliers…) à destination des entreprises. Dans un second temps, on a trouvé un partenaire technique : une startup qui s’appelait Labo Blockchain, fondée par deux anciens de l’EPITA et nous avons décidé d’associer nos compétences respectives.
Enfin, Blockchain Partner est née de la fusion entre ces deux start-up en 2017 : Blockchain France et Labo Blockchain. Aujourd’hui notre équipe est composée d’une quinzaine de collaborateurs.
Blockchain Partner, c’est donc le leader français de l’accompagnement sur les blockchain et les cryptoactifs. On accompagne nos clients (entreprises) dans la découverte et la mise en place de ces technologies.
Alors, pourquoi avoir fait ce choix de carrière ? Quelles ont été vos motivations pour y parvenir ?
L’envie est venue petit à petit. Suite à mes études, les stages que j’ai effectués… je me suis rendue compte que j’avais besoin d’autonomie dans mon futur métier.
J’ai eu envie de pouvoir entreprendre à ma manière sans passer par une grande structure. Les grandes structures sont davantage hiérarchiques et laissent très peu de place à l’entrepreneuriat.
J’ai toujours aimé pouvoir lancer des projets, faire les choses à ma manière, être force de propositions… et pour ça, une structure jeune et à taille humaine était l’idéal.
Pouvez-vous nous raconter une journée type dans votre travail ?
Je n’ai pas vraiment de journée type dans mon travail car mes journées sont rythmées par les projets en cours et ils varient souvent.
Il y a plutôt des moments qui reviennent souvent et j’organise ma journée en général de la même façon. Le matin, je suis plus efficace alors je m’occupe de traiter les dossiers de fonds, écrire des articles ainsi que mettre à jour ma boîte mail.
Les après-midi sont généralement consacrées à faire des points avec mon équipe, réunions clients, entretiens de recrutement…
Où vous voyez-vous à moyen/long terme ? Quelle(s) évolutions pour votre job, vos missions ? Des projets en cours ?
Les cryptomonnaies et les cryptoactifs prennent de l’importance et deviennent de plus en plus présents dans les entreprises. C’est un constat très positif pour notre activité car de nouveaux sujets vont s’ouvrir à nous.
On envisage donc se développer à l’international mais toujours dans des pays francophones (Suisse, Côte d’Ivoire…).
Ensuite, on va pouvoir réfléchir à si nous gardons le statut d’entreprise indépendante qui grossit avec son marché. Ou alors, on intègre un groupe plus grand pour apporter notre expertise et travailler sur des projets de plus grande envergure.
Merci pour votre accueil et le temps que vous m’avez accordé ! Pour terminer, un conseil ou une anecdote à nous donner ?
Je dirais aux personnes qui ont envie d’entreprendre, notamment après l’école, qu’il est important d’être bien accompagné et de se préparer au “yoyo” émotionnel.
Entreprendre c’est des réussites mais aussi des échecs et avec l’expérience on apprend à relativiser. On arrive à savoir quels problèmes sont vraiment importants mais quand on se lance ce n’est pas toujours évident.