Portrait Alumni #4 : Jeannie Rozé, une ancienne alternante

Jeannie Rozé, elle a jamais vraiment aimé l’école. Je le sais car on est copines depuis le primaire ! Alors, quand moi je faisais pas fayote devant le théorème de Pythagore, elle, elle préférait dessiner sur son cahier. Cette case dans laquelle on essayait de la faire entrer ne lui convenait pas. Mais elle a vite compris les règles du jeu et a toujours travaillé pour valider ric rac ses matières. Jusqu’à ce qu’Admission Post Bac décide aléatoirement de son destin et l’envoie en fac de lettres … 

 

Salut Jeannie ! Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? 

L’école et moi ça n’a jamais été une grande histoire d’amour. J’ai redoublé ma second et à l’époque je me croyais perdue mais finalement en bataillant un peu j’ai obtenu un bac STG option marketing. 

Qu’est-ce qui s’est passé par la suite ? Je me suis retrouvée face à Admission post bac (l’ancien Parcoursup) à faire des choix un peu hasardeux car évidemment je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. Tous mes choix un peu “sélectifs” ont été refusés par manque de place.  Mon dossier scolaire au lycée n’étant pas exemplaire je n’ai pas pu tout de suite poursuivre en BTS ou DUT comme j’aurais voulu.

Je me retrouve à la fac en licence de lettres modernes. Un choix qui ne correspond PAS DU TOUT à mon profil, par dépit.

Au bout de quelques semaines je me rend compte que je vais dans le mur assise dans cet amphi. Je cherche une solution de repli.

Le rebond a lieu quelques mois plus tard. Je repasse sur Parcoursup et cette fois me voilà acceptée en BTS NRC en alternance au Lycée Cassini. Je trouve une entreprise pour m’accueillir, je vois le bout du tunnel !  

Me voilà partie pour deux ans en temps que commerciale sédentaire dans le domaine industriel. J’obtiens mon diplôme et j’améliore considérablement mon dossier scolaire. Comme quoi, il suffit de trouver quelque chose qui nous anime 😉

Je continue une formation en alternance, cette fois ci dans les achats industriels, je rejoins donc une licence Achats auprès de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, pour une année. Celle ci se déroule pour le mieux, j’obtiens mon diplôme. 

Je décide d’entrer dans la vie active en cherchant un CDI.

 

Et du coup comment tu es devenu Responsable Achats ? 

​A la suite de mes études je trouve rapidement un CDI en tant qu’assistante achats dans une entreprise industrielle. 

4 ans plus tard, ayant fait mes preuves, une belle opportunité s’offre à moi et je deviens responsable achats dans une nouvelle entreprise (toujours dans le domaine industriel). 

Je gère désormais un service achats (1 assistante), le personnel du stockage (2 magasiniers) et une personne à la qualité fournisseur.

 

Tu travailles sur quel type de projet et avec quel type de client en ce moment ? C’est quoi ton métier concrètement ?

Ma mission principale est d’alimenter ​une production. C’est à dire que j’approvisionne de multiples familles/types de produit afin de fabriquer un produit final qui sera distribué sur le marché ferroviaire.

Cela passe par un relationnel fournisseur, une gestion des stocks pointilleuse, des phases de négociation qualité / prix / délai, l’analyse de fournisseur et la gestion d’une équipe achats / qualité / magasinier.

Les principaux clients de l’entreprise sont ceux du marché ferroviaire français et à 80% ceux du marché international. (SNCF RATP HITACHI SIEMENS)

 

Et plus tard, on fait quoi ?

​On évolue dans le domaine des achats pour manager des plus grandes équipes ou gérer des portefeuilles encore plus importants. C’est la suite “logique” même si aujourd’hui je suis pleinement satisfaite par mon travail.

Le management a un rôle très important j’aimerais faire évoluer mes compétences en la matière.

La qualité fournisseur étant également très présente d’autres portes peuvent s’ouvrir en tant que responsable qualité ou bien dans le domaine des audit d’entreprise ou de formation.

 

Un conseil à donner aux jeunes (et moins jeunes) qui cherchent leur chemin ?

​Ne pas hésiter à utiliser tous les outils à votre portée : internet, les réseaux pro, participer à des salons dédiés à l’emploi et à la formation. Et évidemment, ne jamais baisser les bras quand une formation ne convient pas. 

 

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