Portrait alumni ambassadeur : Julia Wisniewski

Interview alumni -Julia Wisniewski

Aujourd’hui, cheffe de produit digital dans une maison d’édition en Suisse, Julia est loin d’avoir eu un parcours « classique ». D’un baccalauréat S à un DUT Génie Civil, c’est finalement à l’EM Lyon qu’elle décide de finir ses études. Découvrons ensemble son parcours et son engament en tant que young alumni ambassadeur à l’EM Lyon !

Salut Julia ! Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ?

Salut ! Avec plaisir ! Même si mon parcours académique est loin d’être une longue ligne droite.

Après un baccalauréat S Option Polonais à la Cité Scolaire Internationale de Lyon, j’ai réussi à rentrer à Polytech’Lyon en prépa’ scientifique intégrée. Vous savez ces classes ultra challengeantes (même si beaucoup moins que les prépas classique), où règnent la compétition ainsi que ces fameuses khôlles… De nature plutôt timide et bon enfant, j’ai très vite compris que cela n’était pas fait pour moi. Alors, après seulement quelques semaines de cours, j’ai décidé de trouver autre chose.

C’est là que, sur le même campus de Villeurbanne, j’ai trouvé le DUT Génie Civil en semestre décalé. C’est-à-dire qu’au lieu de commencer le semestre 1 comme un étudiant classique en septembre, je pouvais le commencer en janvier. Pile ce qu’il me fallait. Sans hésiter, j’annonce à Polytech’Lyon que je change de cursus, et que je pars en semestre décalé. Je crois avant même d’avoir été acceptée de l’autre côté. De la folie ? Peut-être… mais bon je vivais chez mes parents, donc ça allait.

Après mon DUT en finissant 5ème de promo et un stage chez Vinci, il a fallu faire un choix d’école d’ingénieurs. Plusieurs options pour pouvoir continuer en Génie Civil : INSA Lyon, ENISE à Saint-Etienne ou Polytech’Chambéry. Mais la sélection se faisant sur dossier, INSA Lyon n’était au final pas une option car il fallait être mieux classé. Il y avait donc l’ENISE, avec un programme intéressant en partenariat avec Vinci. J’ai donc passé une double sélection, pour l’école et pour l’entreprise. Par chance, c’est passé.

3 ans à Saint-Etienne (c’est dur pour une Lyonnaise…), 2 stages chez Vinci et un semestre au Canada plus tard, je m’approche du diplôme d’ingénieur. Et à nouveau des doutes sur ce qui m’intéresse… oui les chantiers c’est intéressant, les méthodes de construction aussi, l’organisation ça me passionne, mais il me manque quelque chose.

À ce moment-là je regarde des écoles de commerce. Et je découvre les Mastères Spécialisés, notamment celui de l’EMlyon. Malgré des frais importants, le programme me plaît, la part de stage aussi, et surtout l’accompagnement. Je me lance ! Après des épreuves de sélection plus ou moins faciles, me voilà prise à l’EMlyon. Le bonheur, je suis de retour dans ma ville préférée. Un programme intense et intéressant me faisant découvrir des notions et principes qui guideront le reste de ma carrière. J’ai également pu rencontrer des personnes passionnantes, et me rendre compte que le marketing ce n’est pas de la magie, il faut surtout oser !

Tu t’es engagée auprès de ton école en devenant alumni ambassadeur, pourquoi avoir fait ce choix ?

Pendant ma période au sein de l’école, j’étais EMbassadeur. C’est à dire ambassadrice pour les futurs étudiants sur les salons ou lors des portes ouvertes. Quand mon école m’a proposé de poursuivre cela avec un nouveau programme de young alumni ambassadeur, le principe m’a beaucoup plu. J’aime garder contact avec les personnes, et il y a même une certaine curiosité à savoir ce qu’elles deviennent après la sortie d’école.

Je trouve également qu’un réseau peut être d’une puissance phénoménale. Aujourd’hui je suis en Suisse, et les événements alumni m’ont offert l’opportunité de visiter une manufacture horlogère ou encore d’assister à un événement à Zurich, dans un salon Tesla, j’en ai même conduit une ! Au delà de l’aspect plaisir de ces événements, je trouve très appréciable de pouvoir retrouver des anciens de l’EM Lyon et pouvoir compter sur ces personnes sans trop se poser de questions. Surtout lorsqu’on se retrouve dans un autre pays.

 

Comment se concrétise ton rôle d’alumni ambassadeur ?

Je dois avouer qu’en période de Covid cela est peut-être un peu plus compliqué. Les moyens de communication et la manière de se retrouver ont été un peu chamboulés. Néanmoins je continue d’être le lien entre les anciens étudiants de ma promo et l’école. Et j’espère pouvoir, dès que la situation le permettra, rassembler tous mes anciens camarades pour nous retrouver.

Pour moi, c’est comme animer une communauté qui s’est créée en 6 mois et qui est maintenant répandue aux 4 coins de la France, de l’Europe, voire du monde. Au final ce que j’ai trouvé très intéressant en Mastère Spécialisé, c’est que les étudiants venaient déjà avec leur bagage, leur histoire.  Pour la plus originale, j’ai une camarade, devenue amie, qui était jusqu’à récemment en Nouvelle-Zélande pour commencer une carrière d’actrice.

Pour la partie young alumni ambassadeur, nous devons être une bonne dizaine. En plus de cela, il y a des ambassadeurs, je ne pourrais dire le nombre, mais il y en a au moins 1 à 2 par grande ville française et 1 à 2 par pays principaux. Pour nous aider, l’école met à disposition une plateforme et différents supports de communication. Ensuite le but est d’être libre et de pouvoir créer ce que l’on souhaite. En cette période de Covid, et vacances, je consacre un temps relativement faible, car très peu de demandes, mais je reste à l’affût de nouveaux événements ou demandes.

 

Qu’est-ce que tu apportes aux futurs étudiants ?

Pour les futurs étudiants, l’EMlyon a développé le programme EMbassadeurs. Néanmoins pendant ma période à l’EMlyon et encore aujourd’hui il arrive que je reçoive 1 message tous les 2 mois. Ils veulent surtout savoir comment les premiers mois se sont passés, ce qu’il est possible de faire après. J’ai même eu un contact avec un élève l’année après que je sois sortie d’école. Finalement, le fait d’avoir ce titre de young alumni ambassadeur me permet d’être un point de contact entre mes camarades de promo, les futurs étudiants et les étudiants actuels.

 

Le mot de la fin, as-tu des conseils à donner aux jeunes qui cherchent leur futur école ?

Ne paniquez pas ! Oui, une bonne école vous met sur le bon chemin. Oui, cela facilite les choses. Mais votre personnalité et comment vous vous construisez fera le job auprès de votre futur employeur. Au final, je suis passée par toutes les structures possibles, et je peux le dire, vous vous amuserez autant en grande école de commerce que dans une fac. Il faut juste que ce soit un cadre qui vous corresponde. Pas organisé ? N’allez peut-être pas à l’Université…

Et malgré un parcours atypique, je suis en CDI en tant que cheffe de produit digital dans une maison d’éditions en santé naturelle à Lausanne. Et tous les matins en me levant je vois le Mont-Blanc ! (donc très très loin de la construction d’immeuble)

Pour conclure, n’ayez pas peur de sortir des sentiers battus et de faire des réorientations en cours de route. C’est peut-être cela qui fera toute la différence !

Et pour contacter Julia, voici son LinkedIn !