Portrait alumni #53 : Arthur SALANSON, Content Manager

Arthur est un jeune homme souriant, motivé et optimiste. Il est passionné par la cuisine et le sport (surf, trail, cyclisme). Découvre dès à présent son parcours professionnel pour devenir Content Manager et les conseils qu’il apporte aux jeunes en fin d’interview.

 

Salut Arthur ! Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours ?

L’été de mes 17 ans, j’ai travaillé en tant que journaliste au Dauphiné Libéré et cette expérience m’a énormément plu, c’est pourquoi j’ai continué à écrire pour le journal, sur la vie lycéenne pendant mon temps personnel. C’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais écrire ! Alors suite à l’obtention de mon bac en 2017, j’ai décidé de faire un DUT information et communication à l’IUT Jean Moulin de Lyon 3. Je souhaitais découvrir l’envers du décor de la communication et du journalisme.

Passionné par les lettres, j’ai beaucoup hésité à faire une L3 en lettres modernes, mais j’ai finalement décidé, en 2019, de poursuivre en Bachelor marketing & communication digitale en intégrant l’ESDES (École Supérieure pour le Développement Économique et Social). Cette troisième année de formation m’a permis d’intégrer le monde professionnel par le biais de l’alternance. J’ai donc rejoint l’équipe de SFERACO, qui est une entreprise spécialisée dans la robinetterie industrielle depuis plus de 40 ans. 

Tout en poursuivant chez SFERACO, j’ai intégré Sup de Pub pour faire un  Master 1 Responsable de communication & de publicité option marketing digital et médias sociaux. Sup de Pub est l’école de référence pour travailler dans le domaine de la communication et de la publicité. Il faut noter qu’à partir de la 4ème année nous ne faisons plus de cours de PAO (création graphique), qui sont des bases acquises auparavant. Étant donné que j’ai une forte appétence pour la rédaction, j’ai ensuite fait un Master 2 stratégie éditoriale & content management.

Quelles sont les missions d’un chargé marketing digital/vidéaste au sein de SFERACO ?

La définition d’un métier est assez vague dans la communication, notamment dans une entreprise qui a un petit service de communication/marketing composé de deux personnes, car je n’avais pas une seule et unique mission. Je touchais à tout : animation des réseaux sociaux, site internet, prise de photo et de vidéos … 

Ma mission principale durant ces 2 années dans la société SFERACO était de réaliser la migration du site vitrine en site e-commerce, mais il n’est toujours pas mis en ligne. C’est un gros projet en ce qui concerne le référencement (SEO) et d’autant plus quand on comptabilise plus de 11 000 références produits. Mon deuxième objectif était de communiquer sur un secteur d’activité qui n’est pas “glamour”. En effet, la robinetterie et les pièces industrielles ne font pas forcément rêver… C’est pourquoi, j’ai lancé “le mot de la semaine” sur LinkedIn afin de vulgariser l’approche du BTP et de l’industrie, ce qui a permis de gagner plus de 2 000 abonnés sur notre page.

Le plus “difficile”, c’est d’apprendre à communiquer sur un domaine d’activité que tu ne connais pas. Mais il suffit d’être curieux et de ne pas baisser les bras.

“Ce n’est pas parce que je ne connais pas quelque chose aujourd’hui que je ne le connaîtrais pas demain.”

L’expérience que j’ai acquise a été très riche et j’étais triste quand j’ai décidé de partir.

Et aujourd’hui tu exerces le métier de Content Manager, qu’est-ce que cela signifie?

Pour ma dernière année de master, j’ai rejoint l’agence de webmarketing Staenk, située à Lyon, en tant que Content Manager (ou responsable des contenus en français). Dans une agence, l’organisation est différente d’une entreprise comme j’ai pu l’expliquer précédemment. Nous avons chacun une mission, nous parlons de “pôles” en fonction des compétences de chacun.

 

En ce qui concerne le pôle Content, il y a 3 grandes missions. 

Mission 1 : Je suis chargé de relire les contenus créés par mes collègues. Je vérifie autant le fond que la forme, c’est-à-dire la composition visuelle pour qu’elle soit en adéquation avec la charte et les valeurs du client, ainsi que l’orthographe et la syntaxe qui doivent être irréprochables. Mon métier est donc d’apporter un œil extérieur. Au travail on me surnomme “le chasseur de coquilles”.

Mission 2 : Créer du contenu pour nos clients. Après une recherche des requêtes faites sur Google par mes collègues, nous créons un titre d’article et par la suite, je rédige l’article. Pour cela, on fait beaucoup de veille sur internet et les réseaux sociaux. C’est un métier qui demande d’être très curieux, regarder les autres articles sans faire du plagiat.

Mission 3 : Faire appel à des rédacteurs freelance. Je m’occupe de faire un brief / cahier des charges pour qu’ils puissent rédiger des articles, qu’ils m’envoient par la suite et que je valide pour l’envoi au client.

Que souhaites-tu faire plus tard ?

C’est une très bonne question, il se trouve que j’ai plusieurs projets en tête. 

Le premier serait de donner des cours aux étudiants sur les techniques d’expression écrites et orales, ainsi que sur la gestion des réseaux sociaux. Je souhaiterais parler plus particulièrement de LinkedIn, qui m’a permis de créer mon personal branding et de développer tous les projets que je peux mener aujourd’hui. C’est un vrai tremplin pour la vie professionnelle. J’aimerais donner des cours dans des écoles de communication tout en restant dans mon agence actuelle.

Mon deuxième rêve serait de partir à l’autre bout de la France, sur la côte, pour gérer la communication d’une école de surf ou d’une marque de sport. Ce sont des projets un peu fous, j’aime les défis et c’est aussi la raison pour laquelle je souhaite faire mon premier marathon très prochainement !

En parlant de sport, je continue de développer mon projet “l’AuRA des sportives”, qui est un média dédié à la pratique féminine du sport en Auvergne-Rhône-Alpes, que j’ai développé avec 4 autres étudiants. L’objectif est de mettre en lumière toutes les sportives de la région par le biais de vidéos, d’interviews et d’articles sur les réseaux sociaux. Nous avons commencé par interroger des femmes amatrices puis des athlètes féminines de haut niveau nous ont ensuite contactés.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui cherchent leur chemin ou aux futurs alternants ? 

Pour les jeunes en général, je dirais qu’il faut assister aux portes ouvertes des écoles qui permettent de se faire une idée de la formation et d’échanger avec des étudiants sur place. En revanche, je ne conseille pas forcément de visiter tous les salons, car souvent, les écoles sont là pour vendre leur formation et on ne se fait pas la même idée. 

Aussi, gardez en tête que ce n’est pas grave de se tromper dans son orientation, on est jeune et on a très peu de chance de faire le même métier toute notre vie de toute façon.

En tout cas une chose est sûre, le meilleur moyen de découvrir un métier et donc si on l’apprécie (ou pas), c’est l’alternance. La  voie royale, car on apprend la vraie vie et la pratique en plus de la théorie en cours.

Si vous choisissez cette voie, il vous faudra être rigoureux car ce n’est pas toujours facile d’allier travail, école et passion. Il est important de garder du temps pour soi ! 

Une fois dans l’entreprise soyez proactif et curieux, allez à la rencontre des autres collaborateurs pour apprendre d’eux également et pas seulement de votre tuteur. 

C’est votre détermination et votre goût d’apprendre qui feront la différence.