Portrait Alumni #35 : Cyrielle Lombardy, la persévérance avant tout

Interview alumni - Cyrielle Lombardy

Comme beaucoup d’élèves qui préparent leur BAC, Cyrielle a connu des moments de doutes mais elle s’est accrochée. Aujourd’hui diplômée d’un master en ingénierie des transports, elle nous raconte le parcours qui l’a emmené tout droit vers le métier de chargée de terrain !

Salut Cyrielle ! Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Plutôt bon élève ou dernier rang ?

J’ai fait un bac ES dans un lycée privé. Malgré ma bonne capacité de travail et ma motivation, il a toujours fallu que je redouble d’efforts pour avoir un niveau correct. Les profs m’encourageaient dans mes efforts mais peu croyaient en mes capacités et ont été unanimes pour m’orienter vers une section professionnelle. Chose que mes parents et moi avons refusé. Alors je me suis accrochée et j’ai obtenu mon bac ES sans mention, mais sans rattrapage. 

Je suis ensuite partie à l’université en licence AES (Administration Economique et Sociale) ; j’ai obtenu mon premier semestre au rattrapage et j’ai fini ma licence avec 15 de moyenne. Comme quoi, avec du travail, de la motivation, et surtout de la confiance en soi, TOUT est possible. Puis je me suis lancée dans un master 1 Aménagement du territoire puis un master 2 en Ingénierie des transports et planification des déplacements. J’ai été classée 5e sur une promo de 20 étudiants.

Ce que je ressens aujourd’hui ? De la fierté et une belle revanche sur ce qu’on m’avait prédit.

Comment es-tu devenue “Chargée d’étude terrain” ?

L’aménagement du territoire a toujours été un domaine qui m’intéressait et qui à mes yeux était dynamique et offrait une multitude d’horizon. Au cours de mon master 1, j’ai eu un module transport. J’ai tout de suite été « séduite ». Le master 2 se déroulait en alternance, cette formule a confirmé mon choix.

Et aussi, qui ne se déplace pas aujourd’hui ? Personne ! Alors les enjeux, vous l’imaginez, sont nombreux surtout dans nos sociétés actuelles. J’ai donc intégré un bureau d’étude spécialiste dans le transport, au poste de chargée d’étude marketing ou j’organisais diverses enquêtes auprès des voyageurs. Je suis restée trois ans à ce poste.

Il y a trois mois j’ai changé de travail pour me diriger vers un cabinet d’études marketing cette fois. C’est pour moi l’occasion d’élargir mon domaine de prédilection et donc mes compétences et connaissances.

Tu travailles sur quel type de projet et avec quel type de personne en ce moment ? C’est quoi ton métier concrètement ?

Je suis chargée d’étude terrain “face à face”. Des clients de la grande distribution, des acteurs du transport (SNCF, aéroport etc…) souhaitent connaître le comportement et l’avis de leurs clients, de leurs consommateurs. 

Mon travail consiste donc à réaliser la partie terrain de l’étude : recruter des enquêteurs, briefing, gestion des aléas terrain, suivi des quotas, respect des consignes, respect des délais imposés.

Ce que j’aime c’est que le quotidien n’est jamais routinier, on doit constamment s’adapter, trouver des solutions en urgence et le côté relationnel est pour moi indispensable. A l’inverse, mes difficultés se trouvent plutôt dans le recrutement de personnes qui sont motivées à travailler…

Et plus tard, on fait quoi ?

Mon parcours n’est pas linéaire, et je compte bien emmagasiner un maximum de connaissances et de compétences pour m’ouvrir de nouvelles portes. Je ne pense pas à ce que je vais faire demain, mais plutôt à mon état d’esprit et mon équilibre.

Il faut trouver le bon équilibre entre épanouissement professionnel et personnel. C’est ainsi que des opportunités naissent et qu’il faut les saisir.

J’aimerais faire partager mon expérience professionnelle auprès de jeunes étudiants en enseignant dans une école par exemple.

Un conseil à donner aux jeunes (et moins jeunes) qui cherchent leur chemin ?

Faites-vous confiance et ne vous dévalorisez pas. Ce n’est pas parce qu’on échoue une fois, que tout est foutu et qu’on est bon à rien. Il n’y a pas de recette miracle évidemment, mais si je peux donner un conseil : persévérez !

La valeur travail ne doit jamais être loin parce que rien ne tombe du ciel. Ce n’est pas parce que vous avez choisi un domaine que vous êtes conditionnés à vie pour faire ça. Il existe une multitude de portes pour faire une multitude de métiers.

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