Portrait Alumni #3 : Samuel Ferrante, un expert du scaling

Samuel Ferrante fait partie de ces chevaliers de l’ombre nouvelle génération. C’est lui qui fait en sorte d’automatiser et d’améliorer une grande partie du processus de vente d’une entreprise. Au croisement du marketing et de la vente, il facilite les transactions et met toute son énergie pour faire croître le chiffre d’affaires d’une entreprise.

 

1/ Salut Samuel !  Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Plutôt bon élève ou dernier rang ?

Salut Laura !

On ne va pas se mentir j’ai été plutôt le mec du dernier rang. Je me suis beaucoup reposé sur mes acquis et ça s’est pas mal vu dans mon parcours académique :

Après un bac obtenu aux rattrapages – car je préférais sécher que d’aller en cours – j’ai fait une première année de science de l’entreprise et du management à Montpellier. Le coup du rattrapage ne m’a pas servi de leçon vu que je continuais de sécher les cours.

Après avoir abandonné en cours de route et être retourné chez mes parents je me suis inscrit à la fac de droit. Objectif : être studieux et réussir mon année. Ça a plutôt bien marché d’ailleurs.

Au cours de ma 2e année j’ai vite ressenti le besoin de travailler. J’ai commencé par un job étudiant de 7h hebdomadaires puis 14h puis 22h. J’ai vraiment aimé bosser plutôt que d’étudier. La conséquence a été que j’ai raté ma 2e année car plus au boulot que derrière mes bouquins de droit.

C’est en retapant cette 2e année que j’ai appris ce qu’était l’alternance. Le concept m’a de suite plu : étudier et travailler en même temps, le rêve pour moi car je voulais vraiment faire des études supérieures mais je décrochais assez vite par ennui.

En m’intéressant au sujet j’ai été contacté par des écoles de commerce. J’ai passé des entretiens et des concours et j’ai été pris en 3e année de marketing à Aix-en-Provence. À ce moment là je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. Mon école m’a proposé un job de community manager pour une agence de voyage, j’ai dit oui, j’ai fait quelques recherches sur le métier sur internet avant l’entretien et j’ai été pris.

Après ce moment là mon parcours est devenu plus classique : j’ai continué en master de management d’entreprise à l’EMD de Marseille et j’ai changé d’entreprise en cours de route pour m’orienter vers les solutions SaaS où j’ai fait du marketing un peu plus généraliste.

 

2/ Et du coup comment tu es devenu chef de projet scaling ? 

Tout s’est fait à coup d’opportunités. Je suis monté à Paris car mon entreprise de l’époque me proposait un CDI dans leurs bureaux parisiens. Lors d’un afterwork j’ai rencontré un jeune chef d’entreprise qui cherchait des conseils sur comment installer ses logiciels marketing et commerciaux. On a bien parlé et il m’a naturellement proposé un poste dans ses équipes que j’ai accepté.

 

3/ Tu travailles sur quel type de projet et avec quel type de client en ce moment ? C’est quoi ton métier concrètement ?

Maintenant je travaille pour une entreprise qui propose une solution de paiement en ligne pour les commerçants. Nos interlocuteurs sont des TPE / PME françaises et italiennes qui cherchent une solution de paiement simple à installer sur leur site internet ou dans leur boutique physique tout en pouvant proposer des facilités de paiements à leurs clients.

Au sein de cette équipe mon métier est de faciliter et d’accélérer les processus de vente. On peut diviser ça en deux grandes missions :

– Je vais créer des parcours d’achat en libre service en automatisant l’envoi des communications et des notifications : ainsi le marchand arrive sur notre site, peut s’inscrire de lui même et installer sa solution de paiement sur son site ou commander son TPE.

– Je vais venir aider les équipes commerciales à travailler plus simplement en automatisant les tâches administratives et / ou à faible valeur ajoutée pour qu’ils passent plus de temps à être au contact avec nos interlocuteurs.

 

4/ Et plus tard, on fait quoi ?

Ça s’est un vrai sujet ! J’ai travaillé dans des petites structures, au contact direct avec les entrepreneurs qui les ont créé. Cet environnement fait qu’on est très près de décisions stratégiques d’entreprises qui font plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires. Il y a un moment où on a envie de prendre nos propres décisions et de se lancer. Un peu comme tu as fait en lançant Datalumni.

À côté de ça, j’aime beaucoup échanger avec les commerçants avec qui je travaille. Beaucoup sont investis dans la création et la commercialisation de produit issus de circuit courts et de made in France.

La prochaine étape sera pour moi de lancer ma propre aventure !

 

5/ Un conseil à donner aux jeunes (et moins jeunes) qui cherchent leur chemin ?

Le conseil que j’ai à donner c’est de se lancer, de ne jamais penser que vous ne savez pas faire et que vous n’êtes pas à la hauteur. Lors de mon premier job je n’y connaissais rien et j’ai appris sur le tas en posant des questions et en m’intéressant aux personnes qui m’entourent.

Mon deuxième conseil sera de saisir les opportunités qui se présentent à vous. Il faut savoir prendre des risques et accepter de remettre en cause le confort que l’on peut avoir. Je suis passé de Marseille à Paris : la taille de mon appart s’est réduite et mon loyer a doublé. Mais pourtant je ne regrette pas du tout car ça m’a permis de décrocher un job dans une belle boîte et de gagner en qualité de vie (si si je vous jure).

 

Si vous souhaitez rentrer en contact avec Samuel Ferrante, voici son Linkedin.