Portrait alumni #16 : Alexandre Lambin, chanceux mais bosseur

Interview alumni -Alexandre Lambin

Alexandre Lambin n’est pas de ceux qui passent inaperçu. Aujourd’hui Account Manager pour une startup parisienne aux ambitions dévorantes, il passe son temps à droite à gauche pour chouchouter ses clients. Son rôle est de créer du lien, de veiller à la satisfaction client et donc de la fidélité du portefeuille. Un challenge continu car dans une startup le travail de chaque individu a une importance considérable. Son objectif personnel ? Emmener cette entreprise novatrice du domaine de la formation professionnelle jusqu’au au sommet !

Bonjour Alexandre Lambin, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours ?

Je suis l’archétype de l’élève classique. Plutôt bon à l’école sans non plus être le premier, j’ai passé mon Bac ES avant de m’orienter vers une licence en sciences de gestion à l’IAE de Lyon. Un parcours qui m’aura fourni une culture générale importante et de solides bases pour rejoindre Dauphine, et suivre un master 2 en entrepreneuriat et projets innovants.

Et du coup comment tu es devenu account manager ? 

Comme beaucoup de jeunes ayant suivi des études de commerce assez généralistes, je finis dans un cabinet de conseil. Cela faisait longtemps que j’étais attiré par cet univers j’étais donc ravi d’aller faire mon stage de fin d’étude dans ce type de structure. Surtout qu’il s’agissait d’une structure à taille “humaine” avec un management de proximité. Ce stage s’est tellement bien passé qu’il a débouché sur un CDI. Au total je suis resté 1 an et demi au sein de Seabird.

Le PDG de cette boîte m’avait contacté via le réseau des alumni de Dauphine.

L’aventure s’est terminée le jour où un cabinet de chasse est venu frapper à ma porte pour me proposer un job vraiment canon dans une startup prometteuse.

Tu travailles sur quel type de projet et avec quel type de client en ce moment ? Quelles missions se cachent derrière cet anglicisme ?

Je travaille donc depuis 5 ans dans une startup (Paris – 40 personnes) en tant qu’ « Account Manager ». C’est un job de terrain, à la croisée des chemins entre du commercial et du lobbying. Je parle de lobbying car nous vendons un produit novateur qui demande à être “évangélisé” auprès de nos clients : de la formation digitale. Nous proposons une solution en ligne pour former les collaborateurs de grandes entreprises aux enjeux du monde du travail et d’acquérir de nouvelles compétences.

Concrètement, je passe mon temps au téléphone ou en réunion chez des entreprises du CAC40. En tant qu’account manager chez Unow, je ne fais pas d’acquisition de nouveaux clients, cela signifie que les entreprises avec qui je traite sont déjà clientes de ma boîte. Je dois m’assurer qu’elles continuent à bosser avec nous, d’une année sur l’autre.

Je dois donc rencontrer beaucoup de monde, pour connaître l’actualité de l’entreprise, les projets en cours, les relations entre les personnes…

Et plus tard, on fait quoi ?

Deux options radicalement différentes se présentent à moi.

  1. Je décide de baisser mon niveau de confort, et je rejoins un projet associatif (ou pourquoi pas en créer un)
  2.  Solution de simplicité : faire le même job dans une boîte plus grosse et à l’étranger

C’est un peu le choix du coeur / le choix de la raison. Je me laisse un peu de temps, rien ne presse car je suis vraiment très épanoui dans mon travail actuel.

Un conseil à donner aux jeunes (et moins jeunes) qui cherchent leur chemin ?

Regardez cette vidéo : Comment avoir de la chance ? 

 

Si vous souhaitez rentrer en contact avec Alexandre Lambin, voici son Linkedin !