Portrait alumni #19 : Marie Depresle, une passionnée de la recherche

Interview alumni - Marie Depresle

Bonjour à tous. Alors je m’appelle Marie DEPRESLE et j’ai 23 ans. Je suis technicienne en biologie dans un laboratoire de recherche, hébergé à l’IUT de Clermont-Ferrand (après y être entrée pour mon cursus universitaire, je n’en suis jamais repartie). Je n’ai jamais trop su où j’allais ou quel métier je voulais faire, mais petit à petit j’ai tout de même trouvé ma place dans ce monde professionnel.

 

Salut Marie !  Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Plutôt bon élève ou dernier rang ?

Tout d’abord, j’ai commencé par un Bac Scientifique, option euro-anglais (obtenu mention très bien, en 2015) et en parallèle j’ai du chercher mon orientation post-bac. Aucun métier en tête et pas très motivée par la fac, j’ai décidé de partir en DUT car cette alternative me paraissait correspondre à mes attentes, c’est à dire avec de la pratique ! J’ai choisi Biologie car c’était la matière que j’affectionnais le plus, tout simplement. Je n’ai jamais regretté ce choix, j’ai vraiment trouvé la formation complète avec des professeurs à l’écoute.

J’ai ensuite décidé de réaliser mon stage de fin de cursus dans un laboratoire d’analyses biomédicales. J’ai vraiment appréciée cette première expérience professionnelle qui m’a permis de connaître deux choses : premièrement que je voulais continuer dans la recherche pour avoir un métier moins routinier et secondement que je voulais rester technicienne de laboratoire. En effet, étant majore ou vice-majore de promotion, en fonction des semestres, les portes des écoles d’ingénieur m’étaient ouvertes. Mais j’ai finalement annulé ma candidature au cours de mon stage préférant continuer en licence professionnelle (au grand désarrois de mon entourage). J’ai pu réaliser la formation Bio-industries et Biotechnologies, proposée à l’IUT de Clermont-Ferrand, en alternance dans la cosmétique à LVMH Recherche/Parfums Christian Dior, à Orléans. Mon projet était de mettre en évidence un nouveau mécanisme cellulaire cutané et j’ai donc réellement pu goûter à la recherche (que je n’ai plus quittée).

 

Comment tu es devenu technicienne de recherche ?

Comme expliqué juste au dessus, c’est en partie mes expériences professionnelles qui m’ont guidé vers ce métier. Ensuite, c’est une rencontre avec les anciens de l’IUT, organisée par IUT Alumni Biologie Clermont-Ferrand, au cours de ma 2ème année post-bac qui m’a également permis de préférer une formation Bac+3 à une Bac+5. En effet, deux personnes rencontrées m’avaient expliqué, qu’avec un DUT ou une licence professionnelle, il était tout à fait possible d’avoir son propre projet de recherche avec de nombreuses responsabilités.

 

Tu travailles sur quel type de projet et avec quel type de client en ce moment ? C’est quoi ton métier concrètement ?

Aujourd’hui et depuis la fin de mes études, je suis embauchée par une société privée (BIOMARQUEURS) qui travaille en collaboration avec un laboratoire de recherche publique (Inserm, UMR1240). Ce partenariat innovant permet au laboratoire d’avoir une activité de recherche fondamentale en cancérologie tout en valorisant une partie de ces travaux par la commercialisation de produits finis (en cours de développement à ce jour). Mon quotidien est donc très varié entre la partie manipulation de recherche avec les cellules cancéreuses, l’évaluation des effets d’un traitement… et la vie de l’entreprise qui est plus administrative avec l’édition de bon de commande, par exemple. J’apprécie particulièrement cet équilibre qui me permet d’acquérir un grand nombre de compétences dans différents domaines.

 

Et plus tard, on fait quoi ?

Etant dans l’entreprise depuis “seulement” un an et demi, l’objectif est de continuer, avec l’équipe dont je fais partie actuellement, à travailler sur ces projets qui me passionnent et que j’aimerais voir aboutir vers une commercialisation ! Ensuite à plus long terme, je ne me ferme pas la porte à une poursuite d’étude vers un bac+5, si cela peut me permettre d’évoluer vers une nouvelle facette de ce métier.

 

Un conseil à donner aux jeunes (et moins jeunes) qui cherchent leur chemin ?

Le conseil le plus important à mes yeux serait de faire les études et le métier qui nous plait, même si cela ne répond pas toujours aux attentes de notre entourage. Il faut se faire sa propre opinion en allant parler avec des personnes qui ont réalisé la formation que l’on envisage (ce qu’on appelle les “alumni”), avec des professionnels qui ont travaillé dans l’entreprise où l’on souhaite postuler… et ne jamais regretter ses choix, cela vous aura forcément appris quelque chose.

 

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